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Les produits laitiers fermiers au bon goût des Bauges...

Tout savoir sur la Ferme du Chêne

La Ferme

La Ferme du Chêne est une ferme d’élevage bovin laitier située au Noyer, au cœur du Massif des Bauges. Elle compte 50 ha de prairies naturelles réparties sur 3 communes limitrophes (Le Noyer, Saint-François de Sales et Lescheraines), et 25 vaches laitières de races Abondance et Tarine.

C’était à l’origine une ferme traditionnelle baujue, les vaches y sont nourries exclusivement au pâturage pendant la belle saison (d’avril à novembre en général), et au foin produit sur la ferme pendant l’hiver. Le lait produit par les vaches est réservé à la fabrication de Tome des Bauges AOP et de Margériaz, fabriqués par la Fruitière de Lescheraines.

Mais la ferme a été reprise en 2016 et a depuis subi de nombreuses évolutions : elle est d’abord devenue « La Ferme du Chêne », puis nous y avons développé un atelier de fabrication fermière de produits frais en 2017, et enfin nous avons lancé la conversion de la ferme vers l’agriculture biologique, dont nous avons obtenu la certification en avril 2019.

Nous sommes aujourd’hui en phase de réduction du cheptel pour parvenir à terme à transformer la totalité du lait à la ferme.

Qui sommes-nous ?

Magali

Magali n’est pas du tout fille d’agriculteurs et a grandi près de Nantes. Rien ne la prédestinait donc à devenir agricultrice en Savoie. Après une formation d’ingénieur agronome en région parisienne, elle a travaillé quelques années dans le domaine para-agricole en Corse, où elle a acquis la conviction qu’elle voulait devenir éleveuse.

Plusieurs stages en exploitation plus tard, notamment en Touraine, elle atterrit finalement en Savoie pour y faire une saison d’alpage en zone Beaufort. Et c’est finalement dans le massif des Bauges qu’elle s’installe deux ans plus tard, en 2016.

Romain

Originaire de Basse-Normandie, Romain est petit-fils de paysans. Que ce soit sur les fermes de ses grands-parents ou ensuite au cours de sa formation en lycée agricole puis en BTS ACSE (Analyse, Conduite et Stratégie de l’Entreprise Agricole), il a toujours côtoyé les vaches, mais jusqu’à son arrivée en Savoie, il était plus familier des Normandes que des Tarines.

Romain est arrivé à la Ferme du Chêne en novembre 2017, d’abord en tant que salarié agricole. Il voulait découvrir l’agriculture de montagne qui lui semblait plus correspondre à sa vision des choses que l’agriculture industrielle qui se pratique dans sa région d’origine.

Ses soupçons ont vite été confirmés : c’est bien l’agriculture telle qu’elle est pratiquée ici qui lui convient, plus traditionnelle, plus naturelle, et surtout plus proche des animaux (et moins des tracteurs…)

Après un an et demi de « stage installation » pour confirmer son projet, Romain est désormais associé sur la ferme avec Magali depuis juillet 2020 !

Nos valeurs communes

Le choix de s’associer sur la ferme s’est fait naturellement car il a très vite été évident que nous partagions les mêmes valeurs :

  • L’envie de garder une ferme à taille humaine, car limiter l’agrandissement des fermes, c’est permettre à d’autres jeunes de s’installer et maintenir des campagnes vivantes. En un mot, mieux vaut dix petites fermes qu’une grande !

  • Le souhait de développer l’autonomie de l’exploitation, c’est pourquoi nous avons notamment le projet de cultiver nos propres céréales dans le futur.

  • Travailler dans le respect de l’environnement. C’est pourquoi nous avons fait la démarche de passer en agriculture biologique. Mais un simple label ne suffit pas, il faut donc en permanence chercher à améliorer ses pratiques

  • Travailler dans le respect de nos animaux et en contact direct avec eux. Un des reproches que nous pouvons faire à l’agriculture « industrielle », c’est de ne plus considérer les animaux que comme des outils de production. A la Ferme du Chêne, nous connaissons chacune de nos vaches, leur tempérament, leurs petites manies, leurs affinités… Ce lien avec nos animaux est le cœur de notre métier et pour rien au monde nous n’y renoncerons ! D’où l’intérêt d’un petit troupeau.

  • La qualité de nos produits est également une de nos préoccupations principales, car nos produits sont l’aboutissement de tout notre travail, et nous tenons à pouvoir en être fiers !

  • Et enfin, nous souhaitons réussir à préserver un équilibre entre vie privée et vie professionnelle, car si notre métier est avant tout une passion, il ne doit pas devenir une aliénation.

Beaucoup d’objectifs qui ne sont pas faciles à atteindre, après seulement quelques années d’installation, mais nous y travaillons avec passion !

Le troupeau

Nous avons une vingtaine de vaches, quelques Tarines et beaucoup d’Abondances : deux races originaires respectivement de Savoie et de Haute-Savoie. Ce sont des races rustiques, adaptées à nos territoires de montagne.

D’avril à novembre, les vaches sont au pâturage jour et nuit : l’herbe constitue alors l’essentiel de leur alimentation. Elles ne rentrent à l’étable que deux heures chaque matin et chaque soir, le temps de la traite et d’un petit en-cas : en effet, le moment de la traite est aussi l’occasion d’apporter un petit complément à l’alimentation de ces dames sous forme d’un mélange de céréales (maïs et orge) et de protéagineux (luzerne, féverole, tourteau de lin ou de colza selon la saison).

Pendant l’hiver, les vaches restent à l’étable le plus souvent, avec tout de même quelques sorties hebdomadaires pour se dégourdir les pattes. Mais à cette saison, il n’y a plus d’herbe, c’est donc le foin récolté pendant l’été qui constitue la base de leur alimentation : chaque vache consomme en moyenne 10 kg de foin et 5 kg de regain (la deuxième coupe de foin, moins fibreuse mais plus riche que la première) par jour ! Comme l’été, cette ration de base est complétée par un petit apport en céréales et protéagineux.

Actuellement, ce mélange de céréales et protéagineux (certifié bio) est acheté à l’extérieur, mais dans un souci d’autonomie de l’exploitation, nous aimerions à moyen terme pouvoir les cultiver sur place.

Pour pouvoir faire du lait, les vaches doivent avoir un veau, et en moyenne chaque vache fait un veau par an. Les veaux sont nourris au colostrum de leur mère pendant une semaine, puis ils sont nourris au lait entier.

Les filles de nos meilleures vaches restent à la ferme jusqu’à leur sevrage, vers 15 semaines environ. Dès que cette période de sevrage est passée, elles peuvent partir chez un éleveur situé dans les Huates-Alpes qui les élève pour nous jusqu’à leurs 3 ans. C’est à cet âge qu’elles mettent au monde leur premier veau, et elles peuvent alors rejoindre notre troupeau laitier.

Les veaux mâles et les femelles issues des moins bonnes vaches ne restent eux à la ferme que jusqu’à l’âge de 3 à 4 semaines. Ils partent ensuite vers d’autres élevages spécialisés dans la filière viande.

Les prairies

Nos parcelles sont exclusivement en prairies permanentes, c’est-à-dire des prairies qui n’ont pas été semées. Il en résulte une grande biodiversité de la flore : jusqu’à une trentaine d’espèces différentes par parcelle ! Ces prairies sont, les bonnes années, moins productives que des prairies temporaires (quelques espèces, semées, sélectionnées pour leur productivité), en revanche, elles sont aussi plus résilientes lors des mauvaises années. Elles ont donc toutes leur place dans cette période de réchauffement climatique où les événements extrêmes se multiplient ! De surcroît, cette biodiversité améliore la qualité gustative et la composition du lait, que demander de plus !

Les parcelles les plus en pente, difficiles à mécaniser, sont réservées au pâturage des animaux tandis que les plus éloignées sont plutôt réservées à la fauche ou au pâturage des vaches taries (ce sont les vaches qui ne produisent pas de lait, au repos en attente de leur prochaine mise-bas).

Aucun engrais chimique n’est apporté sur les parcelles, conformément au cahier des charges de l’agriculture biologique. L’amendement des parcelles se fait donc uniquement par l’épandage du fumier des vaches. Celui-ci est prioritairement épandu sur les parcelles de fauche, les pâturages étant eux naturellement amendés par les bouses des vaches.

Les travaux de fenaison ainsi que l’épandage du fumier sont réalisés par une entreprise extérieure, ce qui nous permet de limiter le matériel présent sur l’exploitation et également de nous dégager du temps pour le suivi du troupeau, la fabrication et la vente.

EARL La Ferme du Chêne

Magali Kriegk & Romain Gobé

Le Chêne • 73340 LE NOYER

Portable Magali : 06 72 12 08 86

Portable Romain : 06 69 03 62 11

Mail : lafermeduchene73@gmail.com

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